"La Dame à l'éventail" de G. Klimt
Il y avait eu un précédent en février 2010, une sculpture d'Alberto Giacometti, Homme qui marche avait atteint les 65 millions de livres également chez Sotheby’s. L’an dernier déjà, chez Christie's à New York, un tableau de Klimt "La forêt de bouleaux" appartenant à la collection du cofondateur de Microsoft Paul Allen, avait été vendu pour 104,5 millions de dollars.
Pour "La Dame à l'éventail", les estimations de Sotheby's "s'élevaient à 65 millions de livres, elles ont été largement dépassées et la célèbre maison londonienne présentait cette œuvre comme "non seulement la star de la saison estivale d'enchères à Londres, mais aussi l'une des plus belles et précieuses jamais offertes en Europe".
Il aura suffi d'une dizaine de minutes d'enchères acharnées entre deux acheteurs potentiels. A cette somme, il faut ajouter différentes taxes, elle s’élèvera donc à 85,3 millions de livres soit près de 99 millions d'euros.
On ne connaît pas l’identité de l’acquéreur de ce tableau de Gustav Klimt, l'un des derniers du grand peintre autrichien. Il avait commencé la toile en 1917 et la réalisa en deux temps, une année avant sa mort à 56 ans le 6 février 1918 à Vienne. Klimt avait peint cette oeuvre de 100x100 cm, pour lui, ce n’était pas le résultat d’une commande.
Derrière une femme brune en robe ample et un éventail à la main, on voit des motifs et des couleurs fréquents chez l'artiste, oiseaux et fleurs sur un fond orientalisant jaune doré. "Cette œuvre [représente] un tour de force technique, plein d’expérimentations qui repoussent les limites, ainsi qu’une ode sincère à la beauté absolue" explique Helena Newman, présidente de Sotheby’s Europe.
On ne connaît pas plus l’identité du vendeur qui avait acheté l’oeuvre en 1994 aux enchères pour 11,7 millions de dollars chez Sotheby’s à New York. "La Dame à l’éventail" fut découverte dans l’atelier de Klimt après sa mort. Peu après, le tableau est acheté par l’industriel viennois Erwin Böhler. Il revient ensuite à son frère Heinrich puis à sa veuve, Mabel en 1940. En 1967, la toile fait partie de la collection de Rudolf Leopold qui créera le Leopold Museum de Vienne. En 1988, le tableau appartient au milliardaire philanthrope et mécène américain Wendell Cherry. Et la maison Sotheby’s de déclarer "Respirant la liberté et la spontanéité, (le portrait) reflète la joie de Klimt à le peindre et à célébrer la beauté dans sa forme la plus pure".
Pour "La Dame à l'éventail", les estimations de Sotheby's "s'élevaient à 65 millions de livres, elles ont été largement dépassées et la célèbre maison londonienne présentait cette œuvre comme "non seulement la star de la saison estivale d'enchères à Londres, mais aussi l'une des plus belles et précieuses jamais offertes en Europe".
Il aura suffi d'une dizaine de minutes d'enchères acharnées entre deux acheteurs potentiels. A cette somme, il faut ajouter différentes taxes, elle s’élèvera donc à 85,3 millions de livres soit près de 99 millions d'euros.
On ne connaît pas l’identité de l’acquéreur de ce tableau de Gustav Klimt, l'un des derniers du grand peintre autrichien. Il avait commencé la toile en 1917 et la réalisa en deux temps, une année avant sa mort à 56 ans le 6 février 1918 à Vienne. Klimt avait peint cette oeuvre de 100x100 cm, pour lui, ce n’était pas le résultat d’une commande.
Derrière une femme brune en robe ample et un éventail à la main, on voit des motifs et des couleurs fréquents chez l'artiste, oiseaux et fleurs sur un fond orientalisant jaune doré. "Cette œuvre [représente] un tour de force technique, plein d’expérimentations qui repoussent les limites, ainsi qu’une ode sincère à la beauté absolue" explique Helena Newman, présidente de Sotheby’s Europe.
On ne connaît pas plus l’identité du vendeur qui avait acheté l’oeuvre en 1994 aux enchères pour 11,7 millions de dollars chez Sotheby’s à New York. "La Dame à l’éventail" fut découverte dans l’atelier de Klimt après sa mort. Peu après, le tableau est acheté par l’industriel viennois Erwin Böhler. Il revient ensuite à son frère Heinrich puis à sa veuve, Mabel en 1940. En 1967, la toile fait partie de la collection de Rudolf Leopold qui créera le Leopold Museum de Vienne. En 1988, le tableau appartient au milliardaire philanthrope et mécène américain Wendell Cherry. Et la maison Sotheby’s de déclarer "Respirant la liberté et la spontanéité, (le portrait) reflète la joie de Klimt à le peindre et à célébrer la beauté dans sa forme la plus pure".